Exposition du 26 novembre 2009 au 12 janvier 2010
Léon Zack est le peintre de la dualité. Russe devenu français, juif
devenu catholique - je suis ainsi un juif accompli, aimait-il à dire -
figuratif devenu abstrait, Zack a consacré sa vie à la recherche d'une
spiritualité, d'un équilibre et d'une paix qu'il n'atteint qu'à la
toute fin de son existence. Toute matière, toute épaisseur avait alors
disparu de ses toiles, laissant la place à une peinture diluée, épurée,
limpide, aux couleurs vibrantes, transparentes, éclairées d'une lumière
venue d'ailleurs.
Cet affrontement
des origines, Zack l'extériorisa dans ses toiles aux nœuds multiples.
Nœuds qui souvent évoquent la croix christique. Le visible et
l'invisible cohabitent, tout comme la douceur et la violence, la
lumière et l’obscurité. Ces oppositions nous permettent d’approcher
l’univers de sa recherche, de sa foi. Un Voyage riche en émotions et
découvertes.
Galerie Gimpel et Müller
(...) A l'intersection des cultures et des mouvements esthétiques pluriels, la sculpture d'Irène Zack a pris place, avec humilité, mais fermeté. Sa fascination pour la vie, une et multiple, mais toujours imprévisible, enfouie dans la matière réveillée par des mains amoureuses, lui a fait mener son oeuvre dans une voie dont on ne peut nier l'authenticité. Engagement qui convoque simultanément le naturalisme et le symbolique, le géométrique et la métaphore, pour une symbiose intemporelle avec la nature en communion avec les hommes.
Lydia Harambourg, monographie consacrée à Irène Zack, éditions Ereme, 2008
Lire quelques notes sur Léon Zack
Lire quelques notes sur Irène Zack