exposition du 21 octobre au 24 novembre 2009
« Ses tableaux se lisent comme des pages historiées » écrivait Pierre Cabanne.
Et chantent.
Bergerol mode d’emploi : Juste mon escabeau.
Pour cet artiste, une conviction, les arts universels en accès direct, musique et peinture, sont liés. Il pense images lorsqu’il écoute Bach ou Boulez. Il ose dire : « les photos, les partitions de Varèse, Boulez, Ligetti sont la démonstration la plus éclatante qu’il n’y a aucune frontière entre musique et peinture. »
De fait, les mêmes mots s’imposent devant des oeuvres musicales ou picturales : gammes, tonalités, couleurs, accords, mouvements, rythmes, constructions…
« J’aime, lance aussi Bergerol, quand on peut deviner le son suivant, et quand il arrive, qu’il soit évident, qu’il ne puisse être remplacé par un autre. En peinture, une touche déplacée, l’équilibre, la grâce tombent. » Dieu le garde, cet entêté.
Figuratif, abstrait, lyrique ?
Oubliez les étiquettes, inutiles aujourd’hui. Dans l’impérieuse vigueur des aplats, des mats, des brillants d’une toile de Bergerol, travaillée au couteau et aux pinceaux fins, vous découvrirez vite dix autres tableaux et des phrases musicales.
Maintenant, bien sûr, jetez l’escabeau !
Olivier Todd,
Octobre 2009
Lire quelques notes sur Didier Bergerol