Exposition du 7 février au 11 mars 2008
" …Avec ses pigments discrets et ses mines de graphite, elle tenta de réapprendre quelque chose que nul ne pourra enseigner à personne : comment capter une vibration, comment retenir le lieu du souffle. Il faut regarder attentivement les surfaces qu’elle travailla patiemment, parfois jusqu'à l’épuisement du regard, pour observer la simplicité de la ligne. Cette simplicité n’est jamais pauvre, elle n’indique aucune faiblesse de la composition, puisqu’il ne s’agit pas de composer mais de traiter la visualité dans son rapport à l’existence. Cette simplicité participe d’une attitude radicale à l’égard de l’art pour faire cesser le vieux divorce entre le physique et le mental, entre l’action et la contemplation..."
Anne Tronche
Préface (extrait) du catalogue de l’exposition eve gramatzki 15 octobre - 31 décembre 2005 au Musée des Ursulines, Mâcon
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