exposition du 16 septembre au 16 octobre 2010
[…] Les figures
empruntant aux formes pures de la géométrie leur tracé rigoureux adoptent des
mouvements d’éventails pour décaler leur présence, avouer des croisements,
suggérer des superpositions qui dynamisent les compositions. L’utilisation de
bandes colorées en regard d’une forme compacte, de légères découpes altérant la
figure exacte d’un carré donnent toujours plus de profondeur à l’espace
pictural en complexifiant le jeu des couleurs. Tout semble vouloir produire un
rythme lent mais souple, comme si le traitement du tableau au travers de cette
abstraction introduisait le sentiment d’avoir à faire à un organisme vivant,
doté de lois propres.
L’artiste imagine des
camaïeux subtils, ou bien casse une orientation monochrome par une couleur qui
semble soudain brutaliser un équilibre.
Anne Tronche
extrait de la monographie
Antoine de Margerie, Peintures et
gravures publiée aux éditions du Regard à l’occasion de l’exposition
Lire quelques notes sur antoine de margerie