Pour créer ses mondes, Robert Currie se sert de matériaux inhabituels : fils de nylon, bandes magnétiques, grillages, boîtes en plexiglas... et de techniques à la fois minutieuses et intrinsèquement aléatoires.
Sa précision mathématique et son penchant pour l’incontrôlable nous révèlent des tentatives complexes de contrôler le chaos. Il oscille entre deux théories contradictoires : celle du chaos -. l’ordre naît inévitablement du désordre - et celle de la complexité - l’ordre émergera de tout système élaboré.
Il en résulte une œuvre vibrante, alliant le rationnel et l’irrationnel, le négatif et le positif, l’ordre et le désordre, le plein et le vide.